Book - Liban Assassiné / Otages Libanais en Syrie
Le Liban assassiné, Lettre ouverte à monsieur Sarkozy
Comprendre la guerre du Liban en remontant à ses origines
ISBN 295152138-3 - Commander le Livre
Le Liban est la seule démocratie des pays arabes. C’est aussi le seul pays au monde où un chrétien est strictement égal à un musulman, tant en politique que dans la manière dont il est perçu par la majorité populaire. Les problèmes sociaux ou confessionnels n’ont jamais été assez graves, au Liban, pour causer une guerre interne.
Les Libanais disent que ce n’est pas leur guerre, car l’argent qui l’a financée était étranger, les ordres aussi. En même temps, aucun élément d’origine libanaise n’a pu changer le cours de cette guerre : ni l’union des Libanais, ni leurs victoires, ni leurs défaites sur le terrain, ni leurs divergences politiques ou religieuses, ni leurs manifestations populaires géantes et… multiconfessionnelles. C’est à tout cela que faisait allusion l’Osservatore Romano au début de la guerre : « Si le Liban meurt, il meurt assassiné ».
Est-ce vrai ? Si oui, que voulaient les puissances qui ont déclenché la guerre du Liban et n’ont cessé de l’entretenir, d’année en année ?
Accroître leurs territoires ?
Éliminer un élément jugé étranger au Proche-Orient ?
Se prémunir contre un second choc pétrolier ?
Se débarrasser du terrorisme ?
Résoudre le problème palestinien ?
Faire une guerre à d’autres puissances sans en subir les conséquences ?
Ou tout cela à la fois ?
Dans la région du monde la plus riche en pétrole et en terrorisme, à la frontière de trois continents, les intérêts ne pouvaient tous converger qu’au Liban. Lui seul était un élément différent, sans désert, sans pétrole, sans puissants alliés pour le protéger, sans dictature pour mater impitoyablement les émeutes.
Le résultat a été cette guerre, rendue horrible par sa longueur, ses rebondissements, le nombre des intervenants, le refus des Libanais de se rendre, et la nécessité de briser leur résistance par des moyens de plus en plus inhumains.
Extraits du Livre en PDF:
Kissinger - Partage du Liban, Palestiniens, Israel
Interview-walid-joumblatt-playboy
Arafat, Saeb Salam - Liban Stalingrad - Le Liban Fleuve de sang
Liban-sanctuaire-mondial-terrorisme
Hafez-assad-khaddam-politique
Massacre-ehden-samir-geagea
Prochains titres:
Les Otages libanais dans les prisons syriennes (en Français et en Arabe).
Jusqu’à quand?
« Nous ne sommes pas des agents israéliens. Nous voulons seulement qu’on nous rende nos enfants. S’ils sont morts, qu’on nous rende leurs restes, pour qu’au moins, nous leur donnions une sépulture ».
Les familles des otages libanais détenus en Syrie
Un journaliste syrien parle des otages libanais détenus dans les prisons syriennes
Le 1er mai 2000, le journaliste syrien Nizar Nayyouf reçut le prix international de la liberté de la presse et, de la prison de Mazzé, envoya la lettre suivante :
« Une des plus graves séquelles de la guerre criminelle au Liban est le drame de la disparition de plus de 18.000 citoyens libanais, dont le sort est encore inconnu de leurs proches. Mais ce que personne ne sait et que je vais révéler maintenant à l’opinion publique pour la première fois, c’est qu’une grande partie de ces disparus sont devenus des squelettes dans les fosses communes syriennes mentionnées plus haut. En particulier dans la campagne autour de Damas et dans les départements de Homs, Hama et Idlib. Cependant celle de la prison de Palmyre est la plus terrible et la plus vaste. Elle contient environ 20.000 squelettes de prisonniers exécutés dans cette prison, sous les ordres de Rifaat Assad et du commandant de la prison de Palmyre, le colonel Fayçal Ghanem.
« La plupart des otages libanais envoyés en Syrie par les services syriens, soit environ 2800, sont devenus des squelettes, froidement exécutés sous divers chefs d’inculpation se rapportant à la Résistance contre les Syriens... Je prie le Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, et la responsable du dossier des Droits de l’homme… de nommer immédiatement une commission d’enquête internationale, conformément aux clause de la Convention de Genève, pour instruire ce fait avant que les services secrets syriens ne parviennent à effacer les traces de ces fosses communes, ce qu’ils ont effectivement commencé à faire... »
Mais il y a encore des otages Libanais vivants en Syrie.
On a des preuves de cela.
Depuis le printemps 2005, des familles d'otages qui réclament parfois leurs enfants depuis 30 ans font le sit-in devant la commission économique et sociale de l'ONU pour l'Asie Occidentale (ESCWA).
Ils espèrent attirer l'attention des diplomates.
Mais les diplomates vont et viennent,
et par tous les temps - Froid, pluie, chaleur torride - Ils font semblant de ne pas les voir.
Et vous? Et Vous?
Du règne de la Pègre au réveil du Lion (suite du livre Le Liban Assassiné)