Joseph Ghanem

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Joseph GHANEM, sculpteur Libanais

Joseph GHANEM restitue toute la force et l’unité entre l’homme et le monde. L’histoire de sa terre natale: l’intigatrice de son univers créateur, intériorisé, résolument pacifiste et subtile insersection, est une réalité poignante. Son soufflé inspirateur déclare le trouble d’une sensibilité blessée dont l’oeuvre accomplie se délivre pour se traduire en résolution d’ESPOIR pour une solution de PAIX.
Le Liban a ingurgité des gravités sidérantes, des vents de violence déferlants sur les consciences. Les Temps de belligérance semblent s’être essoufflés; la confusion interne paralysante par sa latence, a tracé son terme ultime pou un second souffle. Il me fallait être parmi eux, à Beyrouth, pour réaliser à perte de vue jusqu’où l’étendue turquoise des abords méditerranéens, sublime respiration des horizons infinis, vous appelle à l’ART SAUVEUR, car dans le dos du rêveur, s’élève encore la poussière souffrante de bâtiments «variolés». Tout clame au coeur une liberation urgente au Liban, ce désir ancré en suspension dans tout le pays, entoure l’insipration artistique et l’oeuvre de l’artiste Joseph GHANEM. Les interprétations suscitées par ses formes se déploient, puis se concrétisent en posture profonde: l’oeuvre sculptée. Les départs d’esprit récidivent jusqu’à l’obtention d’une image: deux mains pensent une union, une unité prend forme… ainsi Joseph GHANEM sculpte aujourd’hui le Liban et introduit l’ESPOIR-REMEDE d’un renouveau plus beau encore. Dans sa dernière oeuvre née – don gracieux destiné au Ministère de la Défense – se loge la vie intègre et silencieuse d’une entité embryonnaire: future aile de colombe qui fusera en flame, lorsqu’une épée, parthogénèse du Tout, révèle une victoire synonyme d’ESPOIR et de PAIX.
L’épreuve de l’artiste où l’épreuve vient ravir tous nos sens, touche l’âme avant d’arrêter le regard flou d’un observateur purement esthète. C’est dans l’impatience d’une perception immédiate qui frappe que se trouve la finalité du Message de Joseph GHANEM: RETABLIR et ETABLIR la PAIX

Moune Jans Joe Dero - Écrivain d’art

L’inné lorsqu’il est acquis, la vie artistique de Joseph Ghanem

L’attrait de prédilection pour la sculpture naît chez Joseph Ghanem dès l’enfance… en classe de sixième, à Bramiyeh, son village natal, s’esquisse sa voie prédestinée sur le relief de l’illustration d’un livre d’histoire. Cette scène inocule à cet enfant calme, serein et songeur toute la violence qu’évoque ce combat de tigres: lute intérieure subie où se répand le cri du silence afin d’éveiller d’une léthargie de normalité un talent endormi. Art naissant prêt à jaillir. Joseph GHANEM sentait déjà cette implusion créatrice, l’empreindre, cette envie de créer, ce besoin de s’exprimer, d’exalter ce dynamism vital plongé dans les méandres de son âme dans l’élaboration d’une oeuvre. Ne disposant que d’un matériel rudimentaire: un couteau, un clou et un marteau, c’est son oeil et son imagination qui décryptèrent dans le modelé des ombres, les coups de burin. Quant à ses mains, elles firent de cette image plane, le prodige d’une oeuvre vivante. Soulagement d’une touché ultime, repos fabuleux qu’est l’accomplissement total: voir, s’attarder, toucher ce créé achevé. C’est ce voyage intense que Joseph GHANEM remémore, transmet, procure à l’oeuvre et qu’il exprime si bien de ses mots simples. La première sculpture… La première d’une longue histoire d’amour. Un an plus tard, il réalise “les deux mains” du grand Rodin, le buste de Périclès et le “Schiavo” de Michel-Ange. Joseph n’a que onze ans, il conquiert l’admiration de son entourage surpris et séduit par sa volonté esthétique et son exactitude artistique. Témoignage subtil de la finesse et de l’importance de son travail, c’est un expert italien, propriétaire d’une célèbre galerie d’art, qui subjugué devant la beauté de quatre nus classiques, le couvre d’éloges et lui déclare qu’il est né pour la sculpture. Perfectionniste, assurant une évolution considérable à ses executions, le matériel dont il dispose ne sourit plus à ses exigencies, il se lance dans la peinture. Il expose en 1980 avec Bernard AYOUB et en 1981 avec le maître Rachid SEMAAN qui perçoit dans les oeuvres picturales de Joseph GHANEM l’accentuation et la volonté de peindre la présence sculpturale des objets. Il lui affirme qu’il est avant tout an sculpture. Affectionné à cet élève doué, il fera resurgir ses bases classiques qui deviendront son art proper. 1985, période lourde pour l’artiste. Chassé de son village, il gagne Beyrouth, future terre d’adoption, travaille dans une usine de marbre et capte la technologie élaborée dans ces ateliers. Un atout pour son art devenu plus fort, mais exprimant toujours ce mariage entre des surfaces tantôt fignolées, tantôt simplifiées à l’extrême pour des motifs purs de style générant un art libre qui va jusqu’au bout. Un impact dont la cassure imprime les différents aspects géométriques, signes symboliques et invocatoires. Tout parle dans une oeuvre de Joseph GHANEM. Enfin, l’union habile entre l’Abstrait et le Classicisme qu’il ne reniera jamais, est le fruit des séances de travail avec Michel BASBOUS, qui lui a inculqué le sens et le langage des formes. De cette assurance, Joseph GHANEM s’est lancé à fond dans sa raison d’être.
Je suis heureuse d’avoir découvert sur cette terre millénaire qu’est le Liban et félicite par la même, les libanais, d’avoir un artiste dont le talent présage la carrière et la renommée international digne d’un Armand ou d’un Brancusi.

Moune Jans Joe Dero - Écrivain d’art