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Art in the press

La liberté de l’exil

L’expérience de l’artiste Zuhdi Aladawi à la prison d’Ascalene par Bochra ben Fatma

C’est l’expérience qui créa l’homme et le rend inoubliable par les actions nobles ou révolutionnaire qui réalise la paix et la liberté, c’est par ce défi qui n’a jamais connu la défaite que Zuhdi Aladawi et ses collègues à la prison de Ascalene ont creusé leurs noms, pas avec des lettres , mais avec des icones et des images qui ont donné naissance à une nouvelle tendance artistique que personne n’a pu créer ou même imaginer et penser parce qu’elle est né d’un sentiment enseveli de la captivité l’injustice et un infini amour de la liberté et la dignité.
Grace à cet art Zuhdi exprimait la joie la peur le doute le bonheur l’optimisme et la révolution pour un avenir éclatant.

Zuhdi Aladawi ce palestinien chargé de sentiment de contrainte et de sédition est né au camp de refugiés de « Nusayrat » à Gaza en 1952 sa famille est forcement immigré de « Alude » en 1948 après l’existence de l’état hébreu, par ses traces d’enfance Zuhdi s’est grandi avec la lutte qui s’est mélangé entre la politique et l’art qui est devenu un moyen d’expression ,quand la parole ne suffit plus alors c’est l’art qui se dévoile…

En 1970 commençait l’histoire de Zuhdi avec l’exil et la prison qui l’a frustré sa liberté, mais cela n’empêchait plus Zuhdi à continuer sa lutte par une méthode intelligente et esthétique d’expression qui signifie une promesse que tous les palestiniens pères en fils la garde c’est « la libre nation et le droit de retour ».

« Il faut lutter pour que cet amour de l’humanité vivante se transforme en gestes concrets en gestes qui servent d’exemple et qui mobilisent » exprimé Tche Guevara ; dans cette prison Zuhdi et ses collègues ont utilisé des simples produits pour bâtir une grande idée et un important témoin, avec des crayons de pastel ou des crayons noirs ils traçaient une vision panoramique de l’exil en toute réalité mélanger par une incroyable imagination : « à Ascalene je rêvait, en fermant mes yeux j’imaginait la mer l’air et je sentait le soleil, toute cette imagination me donne un sentiment fort que je suis encore vivant et capable de tout faire » a dit Zuhdi Aladawi.

Cette idée pleine de défi se présentait sur les couvertures des coussins des prisonniers chaque couvertures se transforme en œuvre un tableau qui sort pour y être un témoin de Ascalene, c’est dans le risque que les prisonniers et leurs visiteurs réalisaient cette victoire, de faire sortir ses images et entrer les couleurs, les visiteurs apportaient les crayons en les mettant dans leurs bouches après une salutation intime les crayons passaient et d’autre part les prisonniers font sortir les couvertures de leurs manches au manches des visiteurs et par cet échange mutuel ces artistes continuaient à résister, malgré que cela coute une punition ou une destitution… ses prisonniers n’arrêtaient plus leurs démarche ils présentaient la vie dans leurs œuvres symbolisé dans l’image de la femme qui désigne la terre, le don, et la patrie, l’enfant qui désigne la continuité l’existence, le fusil qui désigne la lutte la liberté et la dignité.

Avec cette expérience Zuhdi a donné une leçon aux grands artistes du monde parce qu’il a réussi à fonder une école pour l’art humain né dans l’exil et la prison, et qui n’a jamais suivi les autres écoles d’art dans le monde, c’est une expérience éternelle indépendante qui a annoncé une nouvelle tendance artistique « c’est l’art de la prison ».

« Celui qui m'a changé en exilé m'a changé en bombe » exprime le grand poète palestinien Mahmoud Darwich, et l’expérience de Zuhdi Aladawi l’a vraiment changer pas en bombe mais en grand artiste qui a dévoilé la vérité camouflée.

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