Saadi Sinevi

Articles in English and French Saadi Sinevi by Lamia Shahine

Articles in English and French:

Oldest of our living painters, Saadi Sinevi is one of the last survivors of the Lebanese artistic renaissance. He was appointed by the Lebanese Government to prepare the Unesco and Parliament Exhibitions of 1941-1942 and was named President of the Lebanese Painters' Association for the six years up to 1946, founding the review 'Voix de l'Artiste" in 1942.
His painting takes us back to the very roots of his homeland. As he says: "I would wish to paint Lebanon to the end of my days."

A fine observer of nature, a divine creation in itself, he transposes and consecrates all its splendor, depicting mountain valley and shoreline, the old Lebanese houses in fresh lively and exquisite color.

He invites us to take a stroll through his childhood memories in search of those forgotten corners concealed behind the winding narrow streets of old Sidon or Jdeidet El Metn.

He brings to life again those landscapes almost lost to memory, the vineyard valley of 'Wadi El Arayesh', the café of Hajj Daoud, or the old bridges over the Nahr El Kalb and the Nahr Ibrahim.

These picturesque works have a magical charm in their use of local color and folklore, as in the Bedouin woman with her tattooed forehead or the hardy strength and beauty of the peasant woman preparing kebbé or Turkish coffee.

Lamia Shahine

Doyen des peintres vivants actuellement, Saadi Sinévi est l'un des derniers témoins de la renaissance artistique au Liban.

Il fut désigné par l'Etat Libanais afin de préparer les expositions de l'Unesco et du Parlement en 1941-42 et nommé Président de l'Association des Peintres Libanais pendant six ans jusqu'en 1946. Il fonde en 1942 la revue "Voix de l'artiste".

Sa peinture reflète le retour aux sources de son pays natal. "Je souhaite peindre le Liban jusqu'à la fin de mes jours."

Fin observateur de la nature création divine elle-même, il la sacralise et la traduit dans toute sa splendeur: il peint la montagne, la vallée, le littoral, les vieilles maisons libanaises avec des couleurs fraiches, vives, exquises...

Il nous convie à faire un tour du côté de ses souvenirs d'enfance, à la recherche de ces petits coins perdus, enfouis derrière les vieilles rues tortueuses et sinueuses de Saida ou de Jdeidet El Metn.

Saadi fait revivre en nous des paysages presque oubliés en poursuivant son tour d'horizon à travers "Wadi el Arayech" (Vallée des vignobles) le café Hajj Daoud, les vieux ponts de Nahr El Kalb et Nahr Ibrahim.

Ses tableaux pittoresques ont un charme magique par leur couleur locale et le folklore qui en émanent grâce à la bédouine au front tatoué, ou à la belle paysanne au corps anguleux préparant le Kebbé ou le café turc.

Lamia Chahine