Jacqueline-Jabre

Présentation de ses Oeuvres

Présentation de ses Oeuvres:

Seuls les peintres d’icônes, et de murailles avaient maintenu jusqu’au XIXe siècle au Liban une lignée artistique qui trouvait en Phénicie ses sources postnéolithiques.

Avec Srour, Salibi, Corm, l’Italie inspira les dernières décades du siècle passé. Puis vint le renouveau.

Le XXe siècle fut enrichi par l’Ecole de Paris : Gémayel, Ounsi, Farroukh, Hoyeck en furent les doyens jusqu’à ce que l’ Ecole américaine de New York inspirât nos derniers accrochages. Plus d’une centaine de peintres avaient entre-temps souvent exposé avec bonheur. Ils se trouvent parmi nous dans nos cadres quotidiens.

Pourtant, la Chine n’avait pas encore apporté dans l’œuvre des peintres du Liban les courants de son art multimillénaire. On aurait d’ailleurs, tant ils sont personnels, difficilement imaginé comment.

D’un long séjour en Extrême-Orient Jacqueline JABRE, familière des peintures sur papier de riz apporte les touches délicates de feuillages suggérés et de bambous ocellés.

Sous son regard les toits de la montagne et les paysages se découvrent des identités complémentaires où les formes frémissent et bruissent aux attouchements du pinceau.

Il s’agit du corollaire de ce que Fujita voyait en débarquant à Paris. Les sphères s’inversent. Une œuvre d’art ne naît pas autrement.

Camille Aboussouan - Le 23 Avril 1973