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Mark Hachem Gallery - Mona Trad Dabaji

Beyrouth: 13 au 27 Septembre 2022

Mark Hachem Gallery - Mona Trad Dabaji

"Le Paradis Perdu"

Vernissage le Mardi 13 Septembre 2022 à partir de 18h

Exposition du 13 au 27 Septembre 2022

Location: Galerie Mark Hachem Beyrouth

Paradis Perdu
Mona Trad Dabaji, Paradis Perdu, 2020, huile sur toile, 100 x 100 cm

Le Paradis Perdu
Mona Trad Dabaji, Le Paradis Perdu, 2021, huile sur toile, 100 x 100 cm

A l'occasion du vernissage, l'artiste dédicacera son nouveau livre "MONA TRAD DABAJI 2010 - 2022" paru aux éditions Antoine.

Mark Hachem présente « Le Paradis Perdu », une exposition personnelle de l’artiste libanaise Mona Trad Dabaji.

MONA TRAD DABAJI

La peinture a toujours été pour moi un engagement, au-delà de l'expression artistique, de l'esthétique, une idée commune, comme un trait d'union qui rattache tout mon travail : la Femme, le Patrimoine. Une raison simple : mon attachement à ce petit pays martyr, à sa beauté pathétique, à sa survie irréelle.

Et un besoin déraisonnable d'y retrouver ma place, de me réconcilier avec les démons du passé et de voir l'avenir sous un jour meilleur. Folles espérances ? Mais que sommes-nous vraiment sans nos rêves, sans ce petit rayon de soleil qui le matin nous fait sentir qu'on pourrait conquérir le monde !!

"Une histoire de femmes et de chats, un univers félin ou femmes et chats s'alanguissent des mêmes plaisirs, profitent des mêmes bienfaits.
Un rayon de soleil, la douce caresse du vent, la chaleur des intérieurs des maisons traditionnelles, rideaux, tapisseries, carrelages. S’il est des endroits où l'on a envie de se blottir, voilà que le chat y est déjà ! Des souvenirs de maisons aux jardins fleuris, aux senteurs exquises. Des sols aux motifs géométriques si frais qu'on a envie de s'y coucher ; à même le sol comme un chat.

Les souvenirs épars d'une douce enfance, d'une jeunesse épanouie, d'un paradis perdu, et la guerre qui vient défaire tout cela !
De ces maisons démolies, de ces vies fracassées, j'ai gardé des portes et des fenêtres que j'ai pu repeindre et intégrer dans de nouveaux intérieurs. Et puis il y a eu ces sols et leurs petites histoires ; des histoires de marelles qu'on dessinait dessus ! Et les jeux d'osselets assis en tailleur par terre. C'est drôle comme les choses restent dans nos mémoires, et c'est terrible comme ça fait mal quand on les a perdus, et qu'on fouille dans nos souvenirs pour les retrouver. Au-delà des motifs de ces carrelages ; tous les pas qui les ont foulés, toutes ces vies disparues, qui restent à jamais liées aux doux souvenirs de l’enfance."

Mona Trad Dabaji